Livres le monde du vin

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Livres – Le monde du vin

Le Jugement de Paris

Le jour où les vins californiens surclassèrent les grands crus français. « J’ai découvert avec ce livre l’extraordinaire épopée, méconnue en France, des pionniers qui refondèrent le vignoble californien dans les années 1960. Non seulement ils redonnèrent vie à des paysages splendides, en friche depuis la Prohibition, mais ils perfectionnèrent les techniques de culture et de vinification jusqu’à ce que leurs vins puissent espérer rivaliser avec les meilleurs crus mondiaux ; jusqu’à ce qu’ils remportent en 1976, contre toute attente, le « Jugement de Paris ». Lors de cette dégustation à l’aveugle, s’affrontaient pour la première fois les plus grands crus français et américains. Le jury était – notons-le – uniquement composé d’experts français parmi les plus éminents. Un seul journaliste prit la peine d’assister au « match » : George M. Taber, le correspondant de Time à Paris. Le résultat fut stupéfiant : aussi bien en vins rouges que blancs, c’est une cuvée californienne qui arriva en tête. […] Des siècles avaient été nécessaires aux viticulteurs français pour produire des vins de réputation internationale ; il n’aura fallu que quelques décennies aux vignerons de Californie pour maîtriser les aspects techniques de l’élaboration du vin. Bien sûr, l’audace n’a pas été l’unique clé du succès ; ils avaient tous un précieux modèle de référence : le vin français ! Un vin français qui – en grande partie à cause ou grâce au  » Jugement de Paris  » – a su depuis se remettre en question, améliorer sa qualité, abaisser ses rendements et, finalement, retrouver sa compétitivité. Ce n’est pas le moindre des paradoxes de cet ouvrage, qui se lit comme un roman d’aventure.  » Extraits de la préface de Frédéric Lebel Maître sommelier de la Sommellerie française.

La bataille du vin et de l’amour

 » Alors, Alice, as-tu réussi à sauver le monde ?  » Cette question, suivie d’un léger ricanement, revient souvent ces derniers temps. J’avais pour habitude de répondre que le titre du livre est ironique et je n’ai jamais cru que, simple écrivain, je pouvais réellement changer grand-chose à quoi que ce soit. Mais aujourd’hui ma réponse est différente :  » Eh bien, je n’ai peut-être pas sauvé le monde mais j’ai à tout le moins le mérite d’avoir ouvert le dialogue « . Alors que la popularité de Parker a inauguré le règne des vins trop fruités et patauds, et des techniques qui peuvent donner ce genre de vins, de nouvelles menaces se font jour, comme la réforme de l’Union européenne concernant la production de vin. Les nouvelles lois sur les AOC, qui n’offriront toujours pas de parangon de la qualité, ne vont pas améliorer la situation non plus. Je ne comprends pas ce triomphe de l’ersatz sur l’authentique. Je ne comprends pas pourquoi on s’inspire des pratiques australiennes. Au lieu de cela, pourquoi ne pas analyser ce qui se passe dans le Beaujolais ? La troupe de vignerons qui travaillent de manière naturelle et produisent des vins somptueux n’a absolument aucun problème à rencontrer l’approbation des amateurs, qu’ils soient français ou d’ailleurs. En fait, il n’y a pas assez de vins produits de cette façon-là pour contenter tous les buveurs, et ils sont de plus en plus nombreux chaque jour à découvrir les vins naturels. D’un côté se trouvent les partisans de la pureté des vins, de l’autre, ceux auxquels elle fait peur. Entre les deux, il y a la possibilité d’une révolution dans le monde du vin. Cette dernière a besoin de littérature. Et c’est ainsi que j’ai mené bataille pour la mienne « . Alice Feiring, New York, le 28 décembre 2009.

France, ton vin est dans le rouge

La culture du vin a davantage évolué en vingt ans que durant tout le XXe siècle. Mais la France ne semble pas devoir en bénéficier. Sur le marché international, nos vins sont battus en brèche par l’Italie, l’Espagne ou l’Amérique du Sud, et des dizaines de milliers d’hectares de vigne sont arrachés dans nos campagnes. Pourtant, les tendances du marché n’ont jamais aussi favorables et le formidable engouement des jeunes générations pour ce nectar à forte valeur culturelle offre des espaces de croissance inespérés. Sans concession, indépendant des lobbys viticoles, Christophe Juarez propose une analyse implacable de la déroute des vins français à l’exportation. Mais il suggère aussi des solutions concrètes,  » les douze travaux de Bacchus « , pour rénover le secteur viticole français.

Entre les vignes

Réflexions autour du vin par un passionné et un professionnel du vin mondialement connu ! Depuis un demi-siècle, Jacques Orhon n’a cessé de cheminer entre les vignes. Dans ce livre, il raconte les expériences uniques qu’il a vécues et les rencontres marquantes qui ont renforcé chaque fois sa passion du vin. Avec sa soif d’apprendre et son optimisme habituel, il nous emmène de son coin de France où il est né, jusqu’à Bordeaux, Chinon, l’Alsace, en passant notamment par Paris, le Périgord et les bords de la Méditerranée. Mais on voyage aussi de Moscou au Japon, en s’arrêtant entre autres en Autriche, en Argentine, en Nouvelle-Zélande, au Portugal… et au Québec où il a choisi de vivre, et où l’on découvre avec lui les débuts et l’évolution de l’intérêt des Québécois pour le vin. Que ce soit en Sicile, en Camargue, en Croatie, dans les Corbières ou à Santorini, Jacques ORHON nous rapporte des faits vécus dont il tire des leçons de vie. Au fil de ces 21 récits, il nous fait vivre de l’intérieur, avec la verve qui le caractérise, des épisodes du quotidien des artisans du vin ainsi que des moments fastes auxquels seuls sont conviés de rares élus. Et pour chaque vignoble visité, il nous en donne les caractéristiques ainsi que les crus à déguster. Enfin, il émaille son propos de réflexions sur ce monde qui a parfois tendance à se prendre trop au sérieux.

Du terroir à la guerre du goût

« Je m’obstine depuis quarante ans à défendre les vins de terroir. J’en fais […] un éloge appuyé et récurrent. Je le fais, tout autant, avec le même enthousiasme, pour l’authenticité et la finesse qui leur sont associées. Le cheminement de mon goût […] m’a conduit à cette profonde conviction. Cette prise de position forte rencontre la crise qui secoue aujourd’hui le monde du vin. Le considérable développement des vins du Nouveau Monde, la domination progressive d’un goût mondialisé et la démission d’une grande partie des vins français, notamment bordelais, en sont les causes les plus  profondes. Après avoir, dans une première partie, défini et expliqué le sens de ce mot trop galvaudé de « terroir », et des notions qui en découlent, Franck Dubourdieu, s’appuyant sur sa longue expérience de dégustateur, se penche sur la question du goût du vin et cherche à nous en faire comprendre toute la complexité. Enfin il analyse la véritable « guerre du goût », qui est aussi une guerre économique, pour « attirer l’attention de l’amateur, du dégustateur, sur un débat culturel relatif à la civilisation du vin ». Cet ouvrage engagé ne serait pas complet sans un long chapitre sur la pratique de la dégustation, à destination du dégustateur professionnel comme de l’amateur.

Le monde du vin a-t-il perdu la raison?

Dix ans après Le Monde du vin : art ou bluff ?, Guy Renvoisé dresse un nouvel état des lieux du monde viticole. Amoureux du vin, homme aussi passionné qu’intègre, il a toute sa vie durant arpenté les vignobles et côtoyé une profession qu’il connaît intimement. Fervent défenseur de l’extraordinaire diversité de nos terroirs et de leur typicité, il fustige des pratiques qui selon lui portent préjudice tant au consommateur qu’au produit lui-même, parmi lesquelles : l’envolée des prix de vente ; le recours à des procédés culturaux et oenologiques discutables, comme la vendange en vert ou les méthodes soustractives, dans le seul but d’obtenir des vins concentrés, qui satisferont peut-être à la mode imposée par quelques dégustateurs en vue mais fatigueront vite le palais et se révéleront souvent inaptes au vieillissement ; la généralisation excessive des cuvées spéciales ; l’arrivée sur le marché de  » vins de garage  » ; ou encore l’extension souvent inconsidérée des AOC. Dans le même temps, la montée en puissance des vins du Nouveau Monde accentue une concurrence dont les producteurs français n’ont peut-être pas encore pris toute la mesure. Pour y faire face, une seule solution : élaborer des vins bien représentatifs des excellents terroirs dont ils sont issus et les vendre à un prix décent. Guy Renvoisé parcourt aussi dans ce livre les grands vignobles et nous présente les vins de près de 500 récoltants, qu’il a aimés pour leur sincérité, leur subtilité et leur élégance, rendant ainsi hommage aux vignerons qui se montrent attentifs aussi bien à la qualité du vin qu’au consommateur. Il nous éclaire également sur les différents circuits de vente et nous fournit enfin une foule de conseils pratiques relatifs à l’achat, au transport, à la conservation et à la dégustation du vin. Observateur sévère et impartial, Guy Renvoisé nous livre un ouvrage passionnant dans lequel il fait preuve d’une rare franchise et d’un amour sans limite pour les vignobles de France.

Pourriture noble : Révolution dans les vins de Bordeaux

Château-Yquem, Mouton-Rothschild, Margaux, Lafite, Saint-Emilion, Pomerol… Derrière ces noms évocateurs, c’est tout un univers de prestige et de tradition qui surgit, et l’un des mythes les plus ancrés de la culture française. La  » pourriture noble « , c’est celle qui gorge de sucre précieux les raisins blancs du Sauternes – mais c’est aussi, désormais, le symbole d’une véritable révolution, dont l’avenir de nos grands vins est loin d’être le seul enjeu. Car au cours des vingt dernières années, le mythe des grands crus bordelais s’est peu à peu fissuré, et le monde du vin français est entré dans une période de crise sans précédent. Crise économique, avec l’arrivée sur le marché de nouveaux concurrents, venus de Californie, d’Espagne, du Chili ou encore d’Australie – mais aussi crise identitaire, liée à la remise en cause des techniques de fabrication du vin de qualité par des innovateurs iconoclastes, les  » garagistes « . Ces bouleversements ont affecté en profondeur l’industrie, la société et la culture de toute une région. D’une rive à l’autre de la Gironde, la lutte à laquelle se livrent les châteaux d’antique renommée face à ce séisme économique et culturel est aussi secrète qu’impitoyable, et l’enquête passionnante et rigoureuse qu’a menée William Echikson sur cette crise ne manquera pas de susciter la controverse. Ce document exceptionnel dévoile, pour la première fois, les arcanes d’un monde complexe et fascinant, peuplé de personnages hauts en couleur, rythmé par les querelles familiales, les rivalités des négociants, des critiques, des vignerons… Un monde, surtout, de passion – que nulle pourriture, pour le coup, ne saurait entacher. Noblesse oblige.

O.P.A. sur la viticulture : Entre fatalité et espoir

L’O.P.A. est un moyen de prendre le contrôle d’une entreprise, sans demander véritablement l’avis de ceux qui la détiennent et/ou la constituent. Est-ce ce qui est en train de se produire pour les A.O.C. françaises ? À la lumière de son expérience professionnelle (éducation nationale, filière viti-vinicole), et de la gestion d’une commune viticole de 3300 habitants, l’auteur constate, qu’au-delà des débats sur la  » crise viticole « , de l’évolution du concept d’A.O.C., de l’avenir du syndicalisme d’appellation et de la place de la viticulture au sein du monde agricole, c’est sans doute une certaine conception de l’État qui est en cause dans ce secteur comme dans d’autres. Roland Feredj témoigne de la genèse des réformes et présente, non sans humour : un peu d’économie viticole, l’A.O.C. et son univers, les traits d’un insaisissable consommateur, ceux des journalistes en vins, des fonctionnaires de ce secteur d’activité. Chemin faisant, il en arrive à la  » Mise au clair et mise au pas « , en analysant les évolutions en cours : des syndicats aux Organismes de Défense et de Gestion des appellations, du centralisme à la déconcentration administrative. Son propos révèle un attachement profond au monde agricole et viticole, riche d’histoire et de culture, soucieux de liberté, animé de passion, extraordinairement moderne sous des apparences parfois archaïques. La fatalité voudrait qu’un vieil Etat jacobin résiste aux évolutions du monde. l’auteur préfère garder l’espoir d’une politique viticole européenne ambitieuse, mise en œuvre par un Etat moderne qui émancipe les filières viticoles organisées de sa tutelle pesante.

Le goût et le pouvoir

Tout commence autour d’une bouteille de vin blanc mystérieusement défectueuse, que Jonathan Nossiter, cinéaste cosmopolite amoureux du vin (ou globe-trotter oenologue amoureux du cinéma) rapporte un beau jour à son caviste parisien préféré. C’est le point de départ d’un long voyage et d’une intense réflexion autour de cet objet si particulier qu’est le vin. Nossiter visite les caves et les plus grandes tables de Paris, nous convie à une dégustation à l’aveugle dans le sud du Brésil, et nous emmène surtout à la rencontre des vignerons de la Bourgogne, ahurissants personnages, farouches paysans et vrais seigneurs de la vigne. De rêveries proustiennes en dialogues sur le vif autour d’un gargantuesque repas, de réminiscences cinématographiques en plongées au coeur du fameux terroir français, de coups de gueule contre les  » critiques de vin  » en pâmoisons devant les plus belles bouteilles, une question en forme de fil rouge : Comment parler du vin ? Dans ce liquide  » divin  » autant que terrien, insaisissable et saisissant, Nossiter voit la quintessence de notre humanité, de notre mémoire, de notre identité. Mais le vin est aussi, en ces temps de mondialisation, un enjeu politique et culturel majeur. Enjeu de toutes les passions, de tous les snobismes, de toutes les rivalités – enjeu de tous les pouvoirs. C’est à la recherche de ce Graal (in vino veritas) que nous entraîne ce livre pareil à nul autre, profond et léger comme un Gevrey-Chambertin 2004 – ou comme certaine mystérieuse bouteille de vin blanc…

Mondialisation des vins : Vins INOQ ou vin OMC ?

L’édit de l’empereur romain Domitien en l’an 92 de notre ère, nous rappelle que le vin fait, depuis toujours, l’objet d’échanges internationaux sous contrôle de réglementations dont l’importance et les volumes sont allés croissant au fil des siècles. La mondialisation galopante issue des progrès des transports, de la logistique, de la communication et du différentiel des coûts de production, ne fait qu’amplifier le phénomène et le rendre plus complexe. De la vigne au vin, les vignerons et les opérateurs de la filière sont particulièrement concernés par cette problématique mondiale et s’interrogent, légitimement, sur l’avenir de leurs professions. La concurrence entre la viticulture française, marquée par sa structure familiale, et les productions vinicoles de l’hémisphère sud principalement industrielles, aux marques très concurrentielles, sera de plus en plus aiguë, et ce, dans un contexte où la France se distingue par l’imbroglio des contraintes qu’elle impose à la filière vinicole. Jean Clavel, en praticien averti de celle-ci, démonte la complexité de la situation actuelle et la rend accessible au plus grand nombre ; il confirme les failles du système français et signe un ouvrage indispensable pour comprendre les enjeux véritables de la mondialisation des vins.

Choses bues

Sait-on vraiment ce qui se murmure derrière les grilles bien fermées des grands crus du Médoc ? Sait-on que la Romanée-Conti tire sa gloire mondiale d’un petit hectare dont les limites n’ont pas changé depuis dix siècles? Doit-on se fier à l’érudition arrogante des spécialistes ? Faut-il inscrire les vins du Gers à la Sécurité sociale pour les maladies qu’ils soignent ? Pourquoi un vieux champagne sent-il le sac à pain ? De l’enfance rurale à la Bourgogne cachée, du Languedoc en crise au vignoble pour milliardaires, Jacques Dupont nous emmène à sa suite dans une promenade toute personnelle, le nez au vent, à travers la France des caves et des cépages. Avec liberté et émotion, au hasard des dégustations et des rencontres, car le vin est toujours affaire de plaisir…

In vino Satanas

Le vin français n’a jamais été en apparence aussi puissant qu’aujourd’hui. Dans le monde entier, nos grands crus sont convoités et payés à prix d’or : à Bordeaux, Singapour ou New York, riches industriels, collectionneurs américains, dégustateurs internationaux célèbrent le vin «à la française». Dans le même temps, la France tourne le dos à cette culture du plaisir. La mairie de Paris vide ses caves. Le chef de l’Etat ne boit que de l’eau et du Coca. On poursuit en justice les vignerons qui font de la publicité. Pourquoi ce masochisme national ? Le vin est-il devenu «politiquement incorrect» ? La France de Rabelais sombre-t-elle sous les coups de la nouvelle société hygiéniste ? Denis Saverot, rédacteur en chef de La Revue du vin de France, et Benoist Simmat, reporter au service économique du Journal du dimanche, nous révèlent les enjeux, les méthodes et les réalités de cette guerre pour détruire ou sauver un certain art de vivre qui a fait le prestige et le goût de la France.

Le marché de l’excellence

Les grands crus à l’épreuve de la mondialisation. La viticulture française a dominé historiquement le marché mondial avec ses grands crus et sa recherche de l' » excellence « . Elle traverse depuis quelques années une crise inédite. Pour comprendre ce phénomène, faut-il opposer les pays du Nouveau Monde aux producteurs traditionnels ? Les enjeux de la concurrence internationale sont-ils réductibles à une guerre des prix ? À partir d’une analyse alliant enquête ethnographique et démarche sociologique, Marie-France Garcia-Parpet montre comment les batailles de classement sont au cœur des transformations récentes du marché mondial de ce produit et dans quelle mesure les  » ressources  » mobilisées dans cette compétition vont bien au-delà de l’investissement d’entrepreneurs individuels et de l’intervention de l’État dans la construction du marché. Les caractéristiques sociales des agents économiques, leur style de vie, les modes de socialisation des consommateurs et les stratégies commerciales associées sont autant de variables essentielles pour rendre raison de cette compétition mondialisée. En cela, la portée de cet ouvrage dépasse le cas du marché du vin : elle s’étend à la plupart des marchés dont le fonctionnement repose sur une logique de qualification d’excellence.

Le marché des réputations : une sociologie du monde des vins de Bordeaux

Comprendre les vins de Bordeaux, leur marché, leur notoriété, les mécanismes qui animent la Place de Bordeaux, tel est le défi relevé par Pierre-Marie Chauvin. A partir d’une enquête approfondie mêlant entretiens, observations et analyses d’archives, l’auteur montre que le marché des grands vins bordelais est structuré par des sources de réputations plus ou moins institutionnalisées : les classements hiérarchiques des crus, les réputations informelles autour de catégories de produits ou d’individus (la signature oenologique), les évaluations des vins par des critiques (Robert Parker). La Place de Bordeaux est connectée à une pluralité d’arènes marchandes, politiques et médiatiques, françaises et internationales, remettant en cause l’idée d’un marché strictement local et  » protégé « . Le défi consiste alors à penser l’articulation entre les formes historiques de classification, les évaluations chiffrées (prix, notes) des campagnes primeurs et les signatures personnelles de professionnels (propriétaires, gérants ou consultants) pour comprendre comment se construit la valeur des vins. Un ouvrage incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au marché des Grands Crus de Bordeaux.

La gouvernance des terroirs du vin : Entre local et mondial, au Nord comme au Sud

La gouvernance des vignobles est une question d’actualité comme ce fut le cas à la fin du XIXe siècle et au début du XIXe siècle lors de la crise qui devait accoucher des premières lois sur les appellations d’origine. Les débats qui se sont déroulés au cours de ce colloque offrent une synthèse remarquable sur la façon dont les travaux de sciences humaines et sociales sont susceptibles d’éclairer les problèmes qui perturbent aujourd’hui le monde viticole. Dans une première partie sont présentés la problématique et les principaux concepts et notions mobilisés : l’espace de la gouvernance, la gouvernance territoriale et la qualité d’une production agricole. La seconde partie a pour objectif de contextualiser cette problématique de la bonne échelle de la gouvernance des terroirs vitivinicoles en exposant les principaux points de la réforme de l’INAO, et en fournissant des points de comparaison avec d’autres gouvernantes en France et en Europe. Avec la troisième partie, les horizons géographiques s’élargissent en offrant des points de repères sur les modes de gestion des nouveaux concurrents de la planète des vins. Puis une diversification scientifique des approches donne la parole à différentes composantes des sciences humaines et sociales pour donner des pistes de réflexion sur l’avenir des terroirs dans la mondialisation. La quatrième partie présente des études de cas choisies dans les vignobles traditionnels du Sud-Ouest. Cet ouvrage présente ainsi une série de mises au point sur les situations de nombreux vignobles, localisés en France et ailleurs dans le monde. Il développe et répond à plusieurs questions fondamentales. Quelle expertise est-on en mesure de faire à propos des crises de la vigne et du vin, de nos jours ? Quelles sont, en matière de gouvernance, territoriale ou de filière, les mesures efficaces prises pour les contrer ? Comment envisager, par le truchement de mesures de gouvernance appropriées, une durabilité du développement social, économique et environnemental des vignobles ? Ce livre s’adresse en priorité aux professionnels de la vigne et du vin (responsables syndicaux, membres des interprofessions, animateurs de pays viticoles,…), et passionnera sans aucun doute les chercheurs et les étudiants concernés par la filière ainsi que les acteurs politiques des régions viticoles.

Portraits intimes : Portraits des hommes du bordeaux

Cette galerie de portraits intimes nous présente sous un jour différent des personnalités bordelaises. Leur point commun : elles ont, chacune à leur manière, réveillé  » la belle endormie  » et modernisé l’image des vins de Bordeaux. Au travers de tests, d’entretiens, elles se découvrent et racontent des séquences méconnues de leur vie, des coups de gueule, des coups de cœur… Chaque portrait est illustré de photos originales et exclusives. Elles complètent le propos de Jean-Marc Koch en l’illustrant de façon étonnante. Un point de vue photographique inhabituel : ni châteaux ni bouteilles, mais des mises en scène personnelles. Quelques exemples : Hubert de Boüard (château Angélus) baptisé  » le Communicator  » se retrouve à piloter une Aston Martin ; Pierre Lurton, (Yquem et Cheval Blanc) le  » skipper de l’Entre 2 Mers  » se retrouve à la barre de son vieux gréement ; Philippe Raoux (l’homme de la Winery) redevient  » Sidi Philippe  » et nous emmène à cheval avec son dernier fils : Jean-Paul Jauffret (ex président du CVBG, du CIVB, maire adjoint de Bordeaux…) le  » Mousquetaire de Bordeaux  » retrouve à 80 ans son service et sa volée sur les courts de Primrose… et aussi Florence Cathiard, Bernard Magrez, Max de Lestapis, Alain Moueix, Christian Delpeuch, Jean-Louis Triaud (président des Girondins), André Lurton…Chaque portrait est également complété par une collection de photos inédites et personnelles sélectionnées par les interviewés : vous découvrirez J.-P. Jauffret en jeune champion de tennis à l’entraînement avec Henri Cochet ; P. Raoux franchissant la ligne d’arrivée du marathon de Londres en 1997 ; H. de Boüard à la chasse avec ses enfants ; H. Bouteiller en jeune syndicaliste viticole…

Le vin et ses marchés : Annales n°5

Le vin et ses marches, annales numéro 5 nous présente l’évolution de la filière vitivinicole la plus récente sous de nombreux prismes. Il constitue un véritable bilan multidisciplinaire : juridique, économique, design, marketing et oenologique. Les auteurs, universitaires, praticiens, spécialistes de ces domaines ont rédigé l’ensemble de ces articles de façon à ce qu’il reste accessible au plus grand nombre des intervenants de la filière. Sont abordés successivement : une synthèse complète du droit vitivinicole, actualité normative et jurisprudentielle ; l’oenotourisme, les capitales mondiales du vin comparées ; les fréquences de consommation : leur évolution, une lame de fond davantage qu’un effet de mode ; le vin français, un terroir des identités : une introduction par l’étude de publicités concernant 6 terroirs ; la dynamique des récits : entre extension de l’information et intensité des émotions ; le design de l’étiquette de vin : étude des codes visuels des grands crus bordelais ; le bilan et les perspectives pour les vins français à l’exportation : le soleil se lèvera-t-il toujours à l’Est ? les enjeux de la qualité aromatique des vins : des travaux de recherche au service de la typicité. Une synthèse des idées-forces d’une sélection d’articles académiques clôture ces annales. Cet ouvrage, destiné à être lu par tous les intervenants de la filière vitivinicole, peut l’être aussi par ceux qui éprouvent un intérêt particulier au vin de la vigne au verre, de la coupe aux lèvres.

La Face cachée du vin : Manifeste du bien boire

Ils sont en guerre résolue contre la piquette industrielle. Les deux auteurs versent leur vinaigre tout personnel sur les plaies de la viticulture business, pourfendent marketing, opérations de com et de chimie retorses qui voudraient faire passer des bouteilles pareilles à des cadavres ambulants pour des nectars des dieux.

Vino business

Sur les terroirs de la viticulture française, derrière les étiquettes prestigieuses de nos plus grands vins, se joue un impitoyable Dallas hexagonal avec ses rivalités, ses haines viscérales, ses intrigues et ses coups bas. Une tragi-comédie viticole sur fond d argent roi, avec ses héros, ses mégalos et ses salauds. Mais chut… Le silence est de mise car les enjeux sont colossaux. Le vin, véritable or rouge, est devenu le pétrole moderne que s arrachent à des prix indécents les gros industriels et les investisseurs asiatiques sous le regard bienveillant de nos services publics. Cette enquête inédite et approfondie dévoile pour la première fois la face cachée de nos vins. Un document choc qui révèle l épopée de breuvages plombés par les pesticides, la spéculation folle qui a pris d assaut nos vignes et nos vins, les mystères du classement des grands crus, et la cécité volontaire des autorités. Un petit monde à la cruauté sans pareille, où tous les coups sont permis.

Tout savoir sur… Les femmes et le vin

Un livre sur les femmes et le vin, sur la place de la femme dans le monde du vin, en tant que consommatrice, amatrice et également en tant que professionnelle. Avec son évolution, ses difficultés et aussi ses atouts, ses choix et ses préférences. On découvre dans ce livre des femmes passionnées, courageuses et parfois plus décomplexées qu il n y paraît, une analyse autour des concepts marketing et l évolution actuelle du monde du vin, et enfin quelques préjugés et a priori contredits. Surtout, un livre parlant du vin, donc de passion et de partage mais également de valeurs comme le courage, la ténacité, le travail, l amour de la nature et du terroir… Où femmes et hommes se retrouvent et sont complémentaires… Le témoignage de nombreuses femmes, vigneronnes, oenologues, sommelières… d autres métiers permettant à chacune de vivre autour de la passion du vin… et tout de même quelques hommes qui parlent des femmes et du vin ! Avec la participation de plus de 70 passionnés ! Des femmes : Préface d Anne-Sophie Pic, Jancis Robinson, Laurie Matheson, Angélique de Lencquesaing, Audrey Bourolleau, Florence Cathiard, Caroline Frey, Valérie Rousselle, Adeline De Barry, Marie-Pierre Caille, Isabel Ferrando, Laure Colombo, Audrey Braccini, Emilie Boudot, Virginie Taupenot-Daniel, Véronique Boss-Drouhin, Cécile Bonnefond, Céline et Isabelle Meyer, Pascale Rivière, Fanny Boyer, Nathalie Reynaud, Cécile Joly, Marie-Laurence et Elisabeth Saladin, Lauren Faupin, Anne-Françoise Parent-Gros, Laureen Baillette, Sophie Milesi, Kathleen Van den Berghe, Ines Racault, Marie-Luce Métaireau, Anne Parent, Susanna Grassi, Véronique Rivest, Gisèle Marguin, Kinette Gautier, Julia Scavo, Markéta Sitarova, Fanny Heucq, Sophie Blanc, Elise Bougy, Laetizia Riedel, Katia Chapoutier, Marie-Dominique Bradford, Sandra Painbéni, Laure Campagne, Galatée Faivre, Renée Payan, Joëlle Brouard, Jocelyne Pérard, Magali Rème, Ségolène Lefèvre, Colette (par Bernard Lonjon), Juliette Nothomb, Audrey Domenach, Nina Izzo, Lolita Sène, Isabelle Fôret, Isabelle De Chalon, Régine Le Coz, Ping Yang-Savetier, Carole Samzun, Véronique D huit. Des études et des enquêtes : IREB, FranceAgriMer, Monell Chemical Senses Center, Vinexpo, My Vitibox Mais également des hommes : Bernard Magrez, Michel Chapoutier, Philippe Guigal, Bruno Bozzer, Dominique Milardi, Jean-Michel Deluc, Michel Hermet, Jean-Philippe Wosniack.

Bordeaux connection

« Bordeaux ». Le mot en impose sur une table. Mais sur l’échiquier de la globalisation économique, l’influence de cette bouteille de 75 cl va dorénavant bien au-delà de son goût consensuel. Une véritable caste s’est emparée de ce joyau du patrimoine pour le faire fructifier, souvent bien au-delà du raisonnable. Aujourd’hui, les 200 grands crus bordelais qui comptent entendent muer en autant de marques de luxe, écoulées à prix d’or auprès de l’élite de la mondialisation. Pour des bouteilles coûtant 20 ou 30 euros pièce à produire, décupler le prix à la vente représente une source de rentabilité unique au monde. Mais n’est pas Pétrus, Lafite, Margaux, Yquem, ou Latour qui veut. En s’affranchissant de la réalité économique pour multiplier leurs gains, les nouveaux industriels propriétaires des grands crus, ces nouvelles 200 familles, dilapident un trésor national par-delà nos frontières, dans les pays qui produisent des milliardaires, Chine en tête. Cet ouvrage raconte pour la première fois au grand public, ce système des grands crus vu de l’intérieur. Depuis les secrets de fabrication d’une bouteille à Bordeaux jusqu’aux mystérieuses transactions opérées en Asie, en passant par toutes les questions qui fâchent : classements inadaptés ; culture bio inexistante ; inféodation à un « goût mondial »; rupture avec un public d’amateurs français ; impuissance devant la contrefaçon, etc. Dans cet univers aussi feutré qu’impitoyable, qui tranche singulièrement avec la pauvreté des « petits Bordeaux », le temps de l’autocritique n’est-il pas venu ?

Le vin entre business et passion

Cet ouvrage dénonce avec passion un système où l’intérêt prime et conforte une hiérarchie admise et figée. Avec vigueur, Jérôme Pérez met en lumière les abus des rouages mis en place du Bordelais à la Bourgogne – ne visant qu’à justifier les tarifs exorbitants des vins starisés – tout autant que le rôle de la critique qu’il considère comme instrumentalisée par le négoce des grandes étiquettes. Il montre que l’indépendance du goût est une chimère, oscillant entre modes et tendances, et milite pour une conception culturelle, esthétique et identitaire du vin.En décryptant les fondements de sa propre passion, l’auteur permettra à chacun de mieux connaître la sienne. Il s’agit de donner la parole aux consommateurs et aux amateurs pour leur propre plaisir, et non de se faire manipuler par le marketing des industriels du vin.

Les petits vignobles : Des territoires en question

Dans cet ouvrage, les petits vignobles sont appréhendés par des historiens et géographes depuis la période médiévale jusqu’à l’ultra-contemporain. Il s’agit ici de saisir les évolutions, les permanences et les mutations de territoires dont la définition varie sur le temps long. De même, l’approche plurielle permet, par le biais du « petit » de réinterroger et réévaluer le « grand », qu’il s’agisse de la viticulture nationale dans son ensemble ou des grands territoires régionaux (Bourgogne, Bordelais, Languedoc, etc.).

Qu’est-ce que boire ?

La transformation progressive du buveur en dégustateur est une véritable aliénation. Là où s’établissait un rapport libre au corps et au monde, là où l’alimentation rencontrait l’ivresse et la commensalité, ne règne plus aujourd’hui que la contrainte, écrit François Caribassa. Dans son essai, il énonce une critique raisonnée de l’institution oenologique, de ses mythologies et des codes qu’elle nous impose. En posant cette simple question : «Qu’est-ce que boire ?», François Caribassa nous fait (re)découvrir une autre façon d’appréhender le vin, sans dogmes, entraves ni obscurantisme. Échappant à la soumission des «gourous du vin» nous pourrons en buveurs goguenards oublier de déguster afin de profiter du simple fait de boire avec plaisir et modération…

Si le vin m’était conté : Chroniques vineuses impertinentes

Roland Lecarpentier est né en 1963, millésime épouvantable. Pas rancunier, il a fait carrière dans le vin, ayant compris que c’était le meilleur moyen pour boire bon et beaucoup à peu de frais, et côtoyer la crème de la cuisine française. Après quarante ans de bons et loyaux services, en salle et aux fourneaux, il a concocté cet ouvrage succulent et truculent, riche en coups de « fines » gueules et en coups de coeur. Il dézingue à tout va derrière le zinc, sans cracher dans la soupe et sans langue de bois. Il désosse les idées reçues, met sur le gril les abus et non-dits sur la viticulture, et passe au tamis les absurdités qui ne manquent pas dans le monde du vin. Un livre instructif et désopilant, loin des discours imbuvables. Une vraie manière d’aborder le vin, la viticulture et le marketing viticole sans les complexes d’infériorité que trop de professionnels veulent inculquer aux consommateurs bien souvent naïfs. Parce qu’on peut apprécier les bonnes choses sans pour autant les sacraliser, parce qu’il n’est pas nécessaire de vider son compte en banque pour dénicher une bonne bouteille et parce qu’il ne faut pas toujours croire tout ce qu’on nous raconte… A votre santé !

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